Arriver dans un nouveau pays n’a rien de facile. Deuil du pays d’origine, absence des proches et de la famille, ressources limitées, apprentissage d’une langue étrangère, racisme et xénophobie : les obstacles à surmonter sont nombreux pour réussir son projet d’immigration et intégrer la communauté québécoise avec succès.
Par chance, plusieurs organismes offrent de l’aide aux réfugiés et aux immigrants pour alléger le poids des angoisses et des responsabilités que comporte un tel événement. Bien que ceux-ci offrent des services d’accueil et d’intégration de tous acabits, nous avons relevé trois catégories principales et, surtout, essentielles.
Logement
Il s’agit après tout du premier besoin à remplir pour les personnes immigrantes. Comme elles arrivent parfois avec peu de bagages et de ressources financières, certaines se tournent vers des résidences spécialisées qui les logent pendant qu’elles s’habituent à leur nouvel environnement, et ce, jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à déménager.
Plusieurs résidences de la sorte existent à Montréal pour répondre aux besoins particuliers de chacun. La Résidence Maria-Goretti, par exemple, ouvre ses portes aux femmes seulement. Les résidentes y habitent des chambres confortables où elles trouvent tout le nécessaire et, surtout, un esprit de communauté et un sentiment de sécurité.
Aide à l’emploi
Les personnes immigrantes et les réfugiés rencontrent plusieurs difficultés dans leurs recherches d’emploi, et le soutien de programmes et de conseillers peut jouer un rôle essentiel dans la reconnaissance d’opportunités et la navigation d’un marché de l’emploi étranger.
Les nouveaux arrivants ont d’abord besoin des permis nécessaires pour travailler légalement, et cette première étape peut causer beaucoup d’angoisse. Souvent jugée lourde et lente, la bureaucratie en intimide plusieurs, particulièrement dans une langue et un gouvernement qu’on apprend à connaître.
En encadrant la demande de permis, les organismes d’aide aux réfugiés et aux immigrants allègent considérablement ce fardeau, d’autant plus que leur expertise peut servir à d’autres degrés, y compris la reconnaissance de l’expérience et de l’éducation acquises à l’extérieur du Québec.
Enfin, les personnes immigrantes ont parfois besoin d’aide pour comprendre et s’habituer aux règles du marché. Des étapes comme l’écriture d’un CV ou la tenue d’une entrevue peuvent varier grandement de pays en pays.
Service de francisation
Des difficultés à s’exprimer en français nuisent à la recherche d’emploi. Les nouveaux arrivants doivent aussi démontrer une certaine maîtrise de la langue pour obtenir le droit de résidence. Il est donc logique que la francisation soit au cœur des services offerts pour venir en aide aux immigrants et aux réfugiés.
Il n’y a pas de meilleure manière d’apprendre que de suivre des cours, de préférence axés sur la participation active. Les participants apprennent plus vite en parlant entre eux qu’en écoutant simplement un instructeur. Pour atteindre leur objectif de francisation, ils doivent s’inscrire à un programme conçu pour leur niveau de langue. Les cours à temps partiel sont particulièrement prisés puisqu’ils s’adaptent mieux à l’horaire de tous les jours, tout en permettant de s’aérer la tête entre deux séances.
Ces trois services ne présentent qu’une fraction de l’aide aux réfugiés et aux immigrants qu’offrent les organismes spécialisées. Soutien psychologique, offre de nourriture, aide à l’école : il existe de nombreux moyens de soutenir ces nouveaux arrivants qui ont choisi le Québec comme terre d’accueil.
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